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NOTRE HISTOIRE
I.O.T Records est une maison de disques sans dépendance. Ici, pas de filiale pop, de sous-division techno ou de branche spécialisée hip hop. Pas de sublabel, finalement. Ce que ça change ? Presque tout, en vérité.
Cohérence du catalogue, intégrité et donc indifférence face aux tendances... Aymeric, fondateur du label indépendant, fait bloc et tiendra la ligne. Une ligne artistique initiée en 1998, à la sortie d’un premier vinyle, sur les cendres de la fête libre : « en matière de graphisme, de valeurs et d’éthique de travail, I.O.T Records doit une belle partie de son génome à la scène free party » confie Aymeric. « Le label a d’abord existé pour produire les DJs. Aujourd’hui, notre champ de production s’est élargi. »
I.O.T, c'est la maison où crèche le très cinématique beatmaker Al' Tarba, par exemple. Compositeur de paysages urbains intenses, le producer abstract étonne par la richesse de ses samples. À ses côtés, Loan, artiste pluridisciplinaire ultra-prolixe qui, entre albums, featurings, remixes, courts-métrages de danse et musiques pour films, a choisi de ne pas choisir.
Au label, évolue également le nouveau projet né des cendres du groupe notoire et controversé Dookoom, all-star band de horrorcore hip-hop emmené par Isaac Mutant, figure légendaire de l’underground de Cape Flats. De l'ancien trio originel formé avec Human Waste à la production et la voix, POTT$ à la batterie et spo0ky à l'identité visuelle, se joint aujourd'hui Dada Shiva, rappeur aux multiples facettes vocales et lyriciste de talent, pour sceller la dague et former la quatrième dimension A$CII DAGGER.
Il y a Lil Fish qui, lui, navigue entre mélancolie heureuse indie et dub aux subtilités ethniques mais aussi Yugen Blakrok, sorcière lyriciste sud-africaine, engagée dans un hip-hop politique et spirituel, reconnue pour son flow quasi mystique et ses prestations scéniques incarnées. Sans oublier Sicarius Hahni et sa techno/IDM minimaliste, DEL+Amp Live et leur funk/hip-hop décalé ou bien Fenshu, caméléon sonore du spectre électronique.
L’arrivée sur le label du quintet Minimal Orchestra permet à I.O.T Records de s’ouvrir aux sonorités jazz, fusionnées à l'electronica presque junglistes : « c’est cet éclectisme qui nous définit aujourd’hui. Des variations qui brouillent les pistes de notre auditoire mais qui trouve toutes leurs cohérences en terme d’échanges et de partages. »
En membre à part entière de la famille I.O.T, on compte également Azu Tiwaline, productrice polyrhythmique et downtempo d'un son organique et brut, où résonne l'écho lointain de rituels de transe. D'un univers tout aussi onirique pour un registre complètement différent, la maison de disque indépendante compte également Mounika., beatmaker lo-fi aux sonorités douces et berçantes ayant déjà, derrière-lui, un single d'or et un de diamant.
NOS PROJETS
« Impossible pour nous de nous enfermer dans une esthétique, ou des formats. Produire des maxis digitaux one-shot flanqués de remix à buzz, avec des durées de vie de quinze jours destinés aux réseaux sociaux, non merci. »
Au contraire, I.O.T Records se concentre sur des projets d’albums au long-cours, grâce auxquels Ie label s’étale hors-frontière et déploie un univers dense. C’est notamment le cas avec les projets Expedisound, des traversées sonores d’une partie des membres du label à l’étranger, à la rencontre des musiques traditionnelles comme de nouvelles expériences visuelles.
À la croisée de l’aventure Sound Conspiracy, Real World, ou de tentatives de fields recording quasi-ethnographiques, la petite utopie musicale Expedisound a traîné ses machines, sampler, enregistreurs et guitares en Afrique de l'Ouest, à OulanBator, la capitale mongole ou au fond du Yunnan chinois, pour des fiançailles improbables entre la mythologie Naxis, minorité ethnique du Yunnan, et les idéaux libertaires de travelers techno.
Et si I.O.T. Records pouvait justement incarner cette utopie sonore ? Une Internationale électronique de poche, autonome, campée quelques part entre les fondamentaux d’Hakim Bey, l’épaisseur d’un Warp, flanqué de l’amour du vinyle façon Stones Throw… Une maison de disque qui pourrait tenir son public en haleine et jouerait un rôle clef dans le paysage rythmique français, et au-delà.
La suite ? Elle se composera, comme d'accoutumée, à plusieurs mains. Et elle explorera, encore et encore, de nouveaux horizons et paysages sonores.

CONTACTS
Manager : Aymeric Genty - aymeric@iot-records.org
Chargé de production et marketing : Benjamin Da Silva - benjamin@iot-records.org
Administrateur : Noé Tourneux - noe@iot-records.org
Chargée de communication et relations presse : Charlotte Gabriel - charlotte@iot-records.org
Gestionnaire des droits musicaux : Radja Bert-Gauthier - radja@iot-records.org
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